La mariée ouzbek ne sourit pas. Alors que tous s’amusent autour, boivent et dansent, elle reste aux côtés de son mari, yeux baissés enfermée dans son voile, fragile poupée de tulle et de paillettes qui hoche mécaniquement la tête. Car la mariée ouzbek ne sourit pas, c’est comme ça, c’est la tradition. L’espace d’un instant cependant son visage peut s’éclairer, ses fossettes se creuser et ses yeux se mettre à briller. Alors la mariée ouzbek ressemble à une princesse.
Chakhrisabz/Uzbekistan/2009