Un blouson immense, un travail d’adulte : le petit homme du quai, qui vend ses beignets pour quelques aryaris, n’est pourtant qu’un enfant. Un enfant minuscule, qui regarde passer des trains immenses, sans cesse, les uns après les autres. Rêve-t-il de monter un jour dans l’un d’eux, pour s’échapper, partir un peu plus loin ? Je ne sais… Les rêves du petit homme du quai restent un précieux mystère.
Fianarantsoa/Madagascar/2006
Texte Marie Sirinelli